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  • : Le blog de Sylvette
  • : Qu'ils soient politiques, personnels, ou une réflexion d'un moment, mes poèmes en prose sont des réflexions personnelles qui n'engagent que mon moi interne. Vous pouvez y trouver des sentiments, de l'humour un peu caustique, peut être parfois un peu de clairvoyance, mais jamais de méchanceté. N'hésitez pas à me donner votre avis.
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:40
Le soleil


Le soleil entre dans la pièce,

où impuissante, je déambule,

ou reste attachée de force!…..

Il m’appelle,

me crie de me souvenir de lui,

combien je l’ai aimé,

je voudrais aller vers lui,

mais là encore,

personne ne m’amènera,

pour qu’il réchauffe mes vieux os,

pour que sa chaleur pénètre en moi,

me donnant encore une chance

de survie supplémentaire…

et que dans ma mémoire,

les bons moments passés en sa compagnie

me reviennent par vagues.

N’est il pas le seul qui m’a accompagné

tous les jours,

sans lui la vie n’aurait pas été possible.

Il a été le seul compagnon,

qui m’ait chaque jour,

apporté le réconfort de sa chaleur,

me laissant parfois brûlée

de l’avoir tant aimé.

Dieu nous l’a prêté ,

et si un jour il nous le reprenait ?

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:40
Les vieux


Assis, l’œil larmoyant,

les bras ballants,

les mains grattant leurs vêtements,

ils sont là, le regard fixe.

Ne parlant presque plus,

la tête dans le vague,

le cœur tombant,

comme leurs chaussants.

Ils ne parlent presque plus,

ils essaient de sourire,

mais parfois leur sourire reste figé.

Ils sont là point fixe

au milieu du temps,

pensant et repensant,

leurs souvenirs en bribes.

La vie est derrière eux,

et pourtant si apparaît

une blouse blanche,

jeunes, beaux ou belles,

leurs cœurs s’emballent,

battent tout à coup la chamade,

des lumières s’allument dans leurs yeux,

qui se mettent à clignoter.

Le sourire deviendrait presque juvénile,

et les mots affleurent à leurs lèvres,

ne pouvant plus les retenir,

et tentant en vain de les ordonner.

Et puis la personne partant,

ne parlant plus,

de nouveau, la fixité de leur regard,

de leurs émotions, de leurs gestes.

Attendant parfois si longtemps,

trop longtemps,

qu’enfin elle arrive et les emportent…………

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:38

L’écrivain,


Il est arrivé,

des livres sous le bras;

prof d’un instant

d’un atelier éclair.

Un grand sourire aux lèvres,

il nous fascina par sa présence,

et nous ouvrit en quelques secondes,

le monde de l’écriture.

Charmeur, il avait des latins,

ce côté mi- gestuel,

mi- provocateur,

de ceux qui veulent plaire.

Mais au fond de lui

on pouvait ressentir,

un cœur qui saignait

d’une blessure si longue

à se refermer………….

Sa sensibilité à fleur de peau

transparaissait dans ses écrits,

et même dans ses paroles

alors qu’il pouvait afficher

ce grand sourire,

qui lui mangeait le visage,

les mots anodins

laissaient paraître,

une profonde détresse.

A la recherche d’un autre lui même,

peut-être rêvait-il,

d’un prochain livre

à quatre mains,

qui lui ouvrirait

les portes du bonheur

et de la sérénité.

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:36
L’homme aux rollers


La cinquantaine dégingandée,

Il les enfiles.

Mais avant il les regarde,

les tourne, les retourne,

enfin il ne les enviera plus,

tous ces jeunes fous,

qui volent, sautent, dansent,

tel des elfes,

comme si l’espace n’existait

plus pour eux.

Enfin le monde va lui appartenir,

fini les patients,

les heures d’écoute,

enfin la vie est à lui,

seul avec eux………….

Alors doucement il se met debout,

tout lui semble facile, il sait !.. 

Il les a vu faire si souvent.

Le voilà qui part,

il essaie d’avancer une jambe,

puis il tente l’autre.

Heureusement sur son passage,

se tient là un poteau,

contrôleur muet….

sauveur immobile.

Et de poteau en poteau

il avance………… ;

Enfin il se lâche, crispé, il titube.

Il a l’impression d’être saoul,

si encore il avait bu avant,

peut-être arriverait-il à se tenir droit !

A demi plié il tente de rouler…..

lentement;

Où sont ses rêves…… 

Il se voyait déjà aspiré par la vitesse,

le visage aux vents,

livré aux embruns marins.

Doucement il avance,

le temps lui semble éternel.

Lui qui croyait occuper l’espace,

le redéfinir, l’oublier,

il le sent, il est là.

Cet espace ne lui appartient pas,

il l’enserre comme un étau.

Une deux, une deux, Dieu que c’est long !… 

Ne pas tomber, mes patients,

ma famille, ma vie debout dans mes baskets….

Enfin son calvaire se termine.

Les muscles l’ont fait souffrir plusieurs jours,

la crispation les a endoloris,

il n’est pas tombé le quinqua

Mais à quel prix………………….

 

Ce fut un beau cadeau de Noël.

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:35
La Mi – Religieuse

L’amie religieuse


Elle  a attendu longtemps,

très longtemps, trop longtemps

de sortir de sa coquille.

Elle  le rencontra,

lui qui avait soulevé les montagnes,

pour son frère handicapé,

et pour la première et la dernière fois,

l’Amour avec un grand A,

la submergea.

Car de l’amour pour les autres,

elle en avait dans son cœur,

tant à donner…………….

Il lui fallut beaucoup de temps,

pour qu’enfin entre Religion et Amour,

elle trouva en elle le chemin,

qui la conduisait maintenant , inexorablement,

vers la compréhension d’autrui.

Le demi siècle atteint, elle accepta

enfin d’accepter qu’elle voulait apprendre,

encore et encore,

essuyant ses fonds de jupes,

sur les bancs d’une faculté de psychologie,

après avoir passé son bac brillamment.

Le plaisir de ce savoir,

emplissait cette âme faite de bonté,

et lui ouvrait la porte,

des lendemains sans lui,

mais qu’elle pourrait, avec tout son amour

consacrer à autrui……………………. 

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:34
La justice divine


Qu’est ce qui est bien ?

Qu’est ce qui est mal ?

Des hommes ont institué la morale.

Des hommes ont décidé pour nous,

ce qui était bien, ce qui était mal.

Et depuis des siècles ,

le poids de leurs écrits pèse sur nous.

Qui a le droit de nous juger a part VOUS.

Pourquoi l’être humain

applique t-il la justice

comme une justice divine ?

Vous acceptez que des enfants

meurent de faim,

Vous acceptez que des enfants

meurent de sévices,

vous acceptez les tueries,

vous acceptez les guerres

faites en votre nom

Des hommes se servent de vous,

pour tuer et mourir à leur tour.

Où êtes vous ?

Où est votre justice divine ?

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:33
Liberté


Au nom de quel idéal

a t’on le droit d’être dans son pays

comme en prison ?

Au nom de quel amour

un homme peut-il priver

une femme de liberté ?

Au nom de qui

Un homme libre a t’il le droit

d’être privé de liberté ?

A l’âge adulte que doit on craindre ?

Doit-on toujours agir

par craintes de représailles ?

Personne n’est libre.

La liberté qu’est-ce ?

Existe t’elle seulement ?

Liberté de vivre comme on le désire…

Liberté d’être soi même….

Liberté de choisir.

Pourquoi alors mon Dieu nous avoir

fait croire que nous étions libres….

Enchaînés dès l’enfance,

voilà ce que nous sommes.

Enchaînés à notre culture,

à notre famille,

à notre éducation,

aux principes,

à notre conscience…

Nous sommes donc

tous des prisonniers !…

Prisonniers de notre vie !…

Prisonnier de notre liberté !………

 

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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:32
Le golfeur


Il aimerait dormir,

mais il doit taper,

dans cette petite balle,

qui le hante.

Pas besoin de réveil,

la petite balle qui est dans sa tête

sonnera le matin tôt.

Le voilà, il est prêt !

Ses clubs sur son caddy,

il aborde le trou n°1,

se concentre,

personne ne doit parler,

c’est religieusement

qu’il avance sur le parcours.

De trou en trou,

il vise, s’applique,

réfléchit longuement,

avant de taper.

Il se courbe légèrement,

tout est dans la position,

dans la tenue du club,

dans la manière de frapper,

dans la concentration.

Enfin il arrive

au trou n°18.

Il est si fatigué !…

Mais il est heureux,

et fier de lui.

Autour de la table,

ils sont tous là les golfeurs.

De quoi parlera-t-on ?

Chacun racontera

son histoire,

les grandes histoires,

plus extraordinaires

les unes que les autres

de la petite balle.
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:31
Nous


Lorsque votre regard

entra en moi,

plus rien n’eut

d’importance que Vous.

Pour cacher mon trouble

et mon émoi,

les mots ne cessèrent

d’affluer

au coin de mes lèvres,

se bousculant pour

en si peu de temps

vous apprendre

tout de moi.

Plus tard le contact

de vos lèvres,

me remplit d’effroi,

car je compris

que vous étiez vous.

Alors mon esprit

se donna à vous,

ensuite ce fut mon cœur,

et enfin mon corps

s’abandonna complètement,

pour se révéler totalement

à vous et en vous.

De vous à moi,

de moi à vous,

et de moi en vous

la fusion fut totale

pour n’être plus

que vous et moi en nous !…
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12 septembre 2007 3 12 /09 /septembre /2007 07:31
Couleur d’amour


Cheveux argentés,

de noir vêtu,

ainsi ce matin

m’êtes vous apparu.

Et soudain en demi teinte,

votre sourire.

Et dans vos yeux,

un arc en ciel de couleur.

Couleur du jour,

couleur d’amour…….

Et dans mon cœur,

un grand éclat de rire.

Eclat de vie,

éclat d’amour…

Vous êtes enfin là

près de moi, palpable,

Votre non présence

m’était insupportable.

Amour, humour, toujours.

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